Qui suis-je ?

Il paraîtrait que ce genre de rubrique peut intéresser du monde, alors voici quelques mots sur moi !

Les bases :
Port-de-Rives-a-Thonon-les-Bains

(Cliché emprunté à visibilitepro.com)

Avant de devenir romancier, j’ai commencé par naître quelque part en Haute-Savoie. Thonon-les-Bains, pour ceux qui connaissent, une jolie petite ville au bord du lac Léman. Je suis né en 1978 (j’ai failli écrire 1878, faut que j’arrête de travailler sur le XIXe !), ce qui fait que je suis de moins en moins jeune (mais toujours aussi peu sage).

Jusque là, tout allait bien (enfin, mis à part le fait que je ne suis pas allé en maternelle : arrivé en CP, j’étais plus calé en faune et flore sauvage qu’en relations de cours de récré. Et je crois que je n’ai jamais vraiment pris le temps de rattraper ce retard).

Des rêves ?

cousteauPour sûr ! Très jeune, je voulais être explorateur. Puis commandant Cousteau ! Mais c’était déjà pris… (il m’a fait rêver plus d’une fois, celui-là !) Puis comédien (un peu de théâtre ?) ou réalisateur (l’attrait de la pellicule) ou… dessinateur de bande-dessinée ? Véritable boulimique, touche à tout, indécis (ado quoi) j’ai boudé mes études jusqu’au bac (S, mention survie) et j’ai commencé à me confronter au vrai monde.

Mon parcours :

(alors les jeunes qui me lisent, je ne vous conseille pas de suivre ce genre de parcours chaotique : c’est très long et surtout, usant pour l’entourage)

L’illustration :

Après une année de conservatoire (théâtre) et un petit tour à l’armée (78, dernière fournée), je suis rentré à l’école Émile Cohl, à Lyon (une école de fou, du très lourd pour qui veut apprendre à dessiner et plus encore) (avec un prix de fou aussi : j’ai mis dix ans pour rembourser mon prêt, mais je suis têtu : je l’ai remboursé qu’avec les droits de mes illustrations !)

L’archéologie :
Archéo, Z4 nécropole , structure 4294, vers le sud, décapage 12 sépulture individu C bronze

(c) Paléotime

Puis je suis reparti à zéro dans mes études (je me sentais vide, un parfait technicien, mais sans fond). Direction histoire de l’art et archéologie, pour me frotter à un nouveau rêve : celui de devenir archéologue. Études captivantes, mais en forme d’entonnoir : année après année, il faut se spécialiser, se spécialiser encore, et

Ambiance, Z1, , vers le sud, auvergne : alerte orange

Devise : « un archéologue ne craint ni le froid, ni le chaud, ni la pluie ! »

encore… quitter les rives de l’Égypte et de la Mésopotamie pour devenir préhistorien, spécialiste du débitage de silex, avec à la clef quelques années de pratique de l’archéologie préventive. Un métier passionnant, dynamique (un bon poste !) mais…

… il manquait encore un petit quelque chose !
Ma carrière de romancier :
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Faut savoir se costumer…

Après une première expérience délicate (article Chronique d’une aventure – Pierregord 2011/2012) qui m’a permis de découvrir les bases du métier, j’ai eu la chance (alors… entendez bien : c’est une chance qui se provoque grandement !) de rencontrer un jeune éditeur (qui est aussi de moins en moins jeune : on a le même âge, alors je peux le dire), l’Homme Sans Nom, spécialisé dans tout ce qui est littérature de l’imaginaire. Science-Fiction, Fantastique, Fantasy : exactement mon rayon !

La suite s’écrit désormais de jour en jour, avec une trilogie de fantasy épique, Les Kerns de l’Oubli, un polar historico-fantastqiue, La 25e Heure… suivi du Chrysanthème Noir, et de Paris-Capitale, qui 20 ans après nous plonge dans un univers steampunk et uchronique à la française.

Et la vie d’écrivain, c’est comment ?

Éreintant !

futuriales2014On s’imagine beaucoup de choses avant de mettre les deux pieds dans ce joli plat… La réalité est un rythme de 80/90h par semaine depuis 2012… pour un salaire équivalent à celui d’un serveur de restaurant. Il y a encore du chemin pour inquiéter Stephen King ! L’année se divise en deux grandes phases, la phase dédicace où je tourne dans les librairies et les grands magasins pour vendre et dédicacer mes livres, et une deuxièmeF_Rivat3-ecran moitié consacrée à l’écriture (le tout parsemé de quelques salons). Une vie entre foule et solitude qui me va très bien ! (avec de plus en plus de solitude, si possible ;)) Bref, il va falloir se battre encore quelques années pour sortir de l’anonymat et avoir un nom qui parle en librairie…

En attendant, j’écris !