le nécrophone de Thomas Edison :
Parmi toutes ces inspirations qui m’ont conduit à travailler sur La 25e Heure et le Chrysanthème Noir, le nécrophone de Thomas Edison (1847-1931) reste un symbole parlant. Savoir qu’un inventeur de la trempe d’un Edison se soit sérieusement penché sur la conception d’un appareil capable de communiquer avec les morts, qu’il a passé la fin de sa vie, soit plus de dix ans, à travailler dessus, et qu’il a été jusqu’à sommer son dernier assistant de bien rester à l’écoute au moment de sa propre mort.
C’est troublant.
« les réponses données à ces questions d’interactions entre le monde des vivants et celui des morts seront dans ce roman bien différentes de celles données dans la réalité… »
Mes inspirations réelles :
Je ne m’appuie pas sur les travaux d’Edison pour construire cet univers, mais sur ceux de savants pour certains moins connus de nos jours et pourtant bien plus investis dans ces thématiques de recherche, comme le physicien Édouard Branly (1844-1940), le physiologiste Charles Richet (1850-1935), l’astronome Camille Flammarion (1842-1925), le chimiste Dmitri Mendeleïev (1834-1907), ou le physicien Pierre Curie (1859-1906).
Ces personnalités ne seront pas toutes mises en scène avec la même intensité, et c’est toujours la grande différence entre un roman, dans lequel on vient ponctuer un récit d’éléments de documentation, et une thèse sur le sujet. Je m’appuie sur des faits, je les transforme, et je les adapte à mon récit pour construire un univers où les réponses données à ces questions d’interactions entre le monde des vivants et celui des morts seront dans ce roman bien différentes de celles données dans la réalité…
Petite galerie de portraits :
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